« Comment commencer quelque chose que l’on a peur de finir ?
Que l’on ne veut jamais finir ? »
Dans « Je ne finirai jamais ce livre », qu’Adrien – Vague à l’âme – décrit comme un « Carnet de bord ? », on aborde les pensées labyrinthiques d’un homme qui se perd et se cherche sans jamais vraiment se trouver un jour.
L’Amour prend des allures d’Évangile, les Femmes deviennent des « dictionnaires du mot sourire ». Le café un parfum qui empeste autant qu’il enivre, les ponctuations des enchaînements de pulsions.
« Je ne finirai jamais ce livre » est une aventure inconfortable, où la mise en page n’est pas un cadeau, où lire devient des murmures que l’on s’adresse à soi-même pour mieux apprécier sa prose maladroite et attentivement bâclée. Tout est centré, et pourtant tout tourne autour du pot.
Ce livre est une expérience évolutive.
Se le procurer, c’est entrer dans l’univers d’un type « fade et gris, bancal mais sympa ». Un univers qui s’étoffe avec le temps, qui s’ajoute et grandit de nouvelles aventures et anecdotes tout en prenant la poussière sur vos étagères.
« Je ne finirai jamais ce livre » n’est pas un livre, n’est pas un carnet bord, n’est ni un essai, ni un poème. C’est simplement les pensées chaotiques d’un explorateur romantique que le monde aura usé.